Debian Installation Facile

Debian est la dis­tri­bu­tion Linux de base ayant intro­duit le for­mat de paquet .deb. Elle pos­sède en ver­sion stable, le nom de code “Bull­seye” qui offri­ra des paquets stables, idéal pour les ser­veurs. Les ordi­na­teurs per­son­nels pré­fèrent uti­li­ser deux autres noms de code “Book­worm” et “Sid” qui contiennent des logi­ciels plus récents dans leurs dépôts. L’installation est une Debian 11 qui est démar­rée sur un sys­tème UEFI 🌐.


Démarrage de l’installation

Lors du démar­rage de l’ins­tal­la­teur de Debian, nous arri­vons sur ce menu qui com­porte plu­sieurs options. Je choi­sis “Gra­phi­cal ins­tall” qui est plus convi­vial que “Ins­tall” repré­sen­tant le mode texte. Ce choix ne repré­sente pas l’ins­tal­la­tion de la machine en mode gra­phique.

Suite à ce choix, il nous faut choi­sir le lan­gage qui sera le lan­gage pour l’installation et celui par défaut du sys­tème d’exploitation, nous sélec­tion­nons donc Fran­çais.

Avec le choix pré­cé­dent, des pro­po­si­tions sont appa­rus afin de per­mettre la confi­gu­ra­tion de votre fuseau horaire grâces aux locales. Habi­tant en France, je choi­sis donc ce choix.

On arrive à la confi­gu­ra­tion du cla­vier, j’utilise per­son­nel­le­ment un cla­vier azer­ty, je choi­sis donc Fran­çais.

Il faut main­te­nant ren­sei­gner le nom du sys­tème pour notre machine, il per­met­tra une iden­ti­fi­ca­tion sur le réseau. En tant que par­ti­cu­lier, vous pou­vez mettre ce que vous vou­lez. Les entre­prises d’au­jourd’­hui uti­lisent dans la plu­part des cas une conven­tion de nom­mage, repré­sen­tant un dépar­te­ment, l’année d’achat de la machine, un numé­ro ou encore la loca­li­sa­tion de la machine.

L’ins­tal­la­teur nous demande le nom de domaine, nous ne sommes pas dans l’o­bli­ga­tion de le ren­sei­gner cela ne devra pas nous impac­ter. Pour les entre­prises, le DHCP devrait le four­nir auto­ma­ti­que­ment.

Paramétrage des utilisateurs

Le mot de passe « root » vous est deman­dé, il est comme un compte uti­li­sa­teur nor­mal, mais pos­sède tous les droits ou peut se les attri­buer. Il est par défaut dis­po­nible sur toutes les dis­tri­bu­tions. En ne ren­sei­gnant pas le mot de passe root, cela désac­tive ce compte. Dans ce cas l’u­ti­li­sa­teur peut s’attribuer les droits d’ad­mi­nis­tra­tion grâce à la com­mande sudo.

On ren­seigne le nom de l’u­ti­li­sa­teur qui s’af­fi­che­ra au ges­tion­naire de connexion. Ce même nom est utile pour pou­voir pré-rem­plir des champs tels que sur les logi­ciels de mes­sa­ge­rie.

L’i­den­ti­fiant de la créa­tion du compte uti­li­sa­teur joue un rôle impor­tant, il va nous per­mettre la connexion à la machine et doit être unique sur le sys­tème.

Le mot de passe pour la créa­tion de ce compte uti­li­sa­teur est en lien avec l’i­den­ti­fiant, ils sont liés pour la connexion.

Configuration des disques

Nous voi­ci main­te­nant à la confi­gu­ra­tion des disques. Plu­sieurs méthodes s’offrent à vous, si vous n’avez pas de confi­gu­ra­tion spé­ciale au niveau des disques dur, vous pou­vez prendre
« Assis­té – uti­li­ser un disque avec LVM ».

On choi­sit le disque sur lequel nous sou­hai­tons ins­tal­ler le sys­tème.

Nous sélec­tion­nons le disque sur lequel on sou­haite que le par­ti­tion­ne­ment s’effectue auto­ma­ti­que­ment, sur cette confi­gu­ra­tion nous pos­sé­dons qu’un seul disque, il est celui que l’on choi­sit.

On accepte les modi­fi­ca­tions de LVM.

Sur notre par­ti­tion LVM, on sélec­tionne la taille que l’on sou­haite lui mettre, on laisse la taille maxi­male que le sys­tème nous per­met.

On applique le chan­ge­ment sur les disques.

Paramétrage des paquets

L’installeur demande si nous pos­sé­dons un autre dis­po­si­tif de sto­ckage que nous pour­rions mettre en place. Cela pour lui per­mettre une ins­tal­la­tion plus appro­fon­dit en limi­tant les télé­char­ge­ments.

Les sys­tèmes d’exploitations GNU/Linux uti­lisent des miroirs pour ins­tal­ler des paquets logi­ciels. Il repré­sente un dépôt qui va conte­nir une liste des logi­ciels ins­tal­lables. Nous choi­sis­sons France, un miroir de notre pays est très sou­vent l’un des plus rapides que nous pou­vons trou­ver.

En fonc­tion du pays choi­si pré­cé­dem­ment, il nous est pré­sen­tés tous les miroirs dis­po­nibles du pays. Quand on ne sait pas lequel est le plus rapide, cela relève sou­vent du hasard.

Un ser­veur man­da­taire est un proxy sur le réseau, il est assez rare en tant que par­ti­cu­lier d’en pos­sé­der un, sinon vous le sau­riez. En entre­prise, il est néces­saire de le spé­ci­fier si un proxy est pré­sent sur le réseau.

Debian réa­lise des sta­tis­tiques ano­ny­me­ment sur les paquets les plus uti­li­sés sur sa dis­tri­bu­tion, c’est invi­sible aux yeux de l’utilisateur et per­met à ses déve­lop­peurs de pou­voir rendre la dis­tri­bu­tion meilleure.

Arrive l’étape des logi­ciels à ins­tal­ler. Pour un par­ti­cu­lier sur une sta­tion de tra­vail, vous pou­vez choi­sir un envi­ron­ne­ment de bureau selon vos pré­fé­rences. Un seul envi­ron­ne­ment de bureau est conseillé, pour vous per­mettre de vous y retrou­ver.

Pour un ser­veur, il est conseillé de ne cocher aucun envi­ron­ne­ment de bureau, mais de lais­ser « Uti­li­taires usuels du sys­tème » ain­si que « ser­veur SSH » qui vous per­met­tra de vous connec­ter à dis­tance. Ne pas cocher d’environnement de bureau per­met­tra à votre ser­veur d’être plus léger, d’avoir moins de mise à jour à faire et moins de main­te­nance. Cela vous habi­tue­ra éga­le­ment à la ligne de com­mande.

L’installation est main­te­nant ter­mi­née, vous pou­vez reti­rer le sup­port d’installation et pro­fi­ter plei­ne­ment de votre Debian frai­che­ment ins­tal­lée.